COMMENT SONT IMPOSÉS MES REVENUS DE PLACEMENT ?

Tous les placements ne sont pas nés égaux. De même, les rendements qu’ils génèrent seront plus ou moins lourdement imposés selon le type de revenu dont il s’agit : des intérêts, des gains en capital ou encore des dividendes.

Si vous détenez vos placements à l’intérieur d’un REER ou d’un FERR, cela ne fera aucune différence pour vous. Pourquoi? Parce que dans ces abris fiscaux, aucun revenu de placement n’est imposable tant qu’il reste dans le régime, et tous les rendements seront imposables de la même façon, c’est-à-dire comme des revenus d’intérêts, au moment des retraits.

Par ailleurs, si vos placements ne sont pas à l’abri de l’impôt, donc non enregistrés – vous entendrez aussi l’expression « hors REER » – les rendements générés par ces placements seront imposables chaque année. Mais imposables dans quelle mesure ?

Si vos placements non enregistrés génèrent des revenus d’intérêts, les revenus de ces placements seront imposables à votre taux marginal. Ce dernier est le pourcentage d’impôts – fédéral et provincial combinés – que vous payez sur la dernière tranche de vos revenus imposables. Prenez note que tous les placements garantis – certificats de placement garantis ou dépôts à terme, obligations d’épargne et bons du Trésor – génèrent seulement et uniquement des intérêts.

À l’autre extrémité, si vos placements non enregistrés vous procurent des gains en capital, seulement 50 % de ces gains seront imposables. Cela revient à dire que les gains en capital vous coûteront en impôts 50 % de votre taux marginal. Les gains en capital se définissent sommairement comme étant la différence entre le prix payé pour un titre, par exemple une action cotée en bourse, et le prix obtenu au moment de la revente, nette des frais encourus. Les actions de compagnies privées ou publiques, les obligations négociables, les immeubles ainsi que les fonds mutuels correspondants génèrent des gains en capital... ou parfois des pertes en capital! Entre les deux, il y a les dividendes.

Entre les deux parce que ceux-ci vous coûteront en impôts entre 66 % et 75 % de votre taux marginal, selon l’ampleur de vos revenus. En effet, les dividendes bénéficient d’un traitement fiscal privilégié, parce qu’ils sont versés par les compagnies avec de l’argent déjà imposé. C’est donc afin d’éviter une double imposition qu’il en est ainsi. Les actions privilégiées et les actions ordinaires des plus grandes compagnies canadiennes, ainsi que les fonds mutuels correspondants, versent ce genre de revenu.

La morale de toute cette histoire? Si vous détenez des placements enregistrés et d’autres non enregistrés, il vaut mieux détenir ceux qui génèrent des intérêts dans les REER, là où ils coûteront le moins cher en impôts. Quant aux placements générateurs de gains en capital et de dividendes, l’idéal serait de les détenir dans le portefeuille non enregistré. Cela étant dit, il faut tout de même garder à l’esprit l’objectif et l’horizon de tout placement avant de prendre une telle décision; l’impact fiscal ne doit être pris en considération qu’en dernier lieu.

Bonne récolte!

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